Gérald Darmanin a annoncé ce lundi 20 novembre avoir demandé une enquête administrative sur l’utilisation par les services du ministère de l’Intérieur de la reconnaissance faciale via un logiciel de vidéosurveillance.
Faut-il avoir peur de la vidéosurveillance algorithmique ?
Le ministre de l’Intérieur réagissait à la publication d’informations du site d’investigation Disclose selon lesquelles la police utiliserait un logiciel de vidéosurveillance édité par « BriefCam » dont une des fonctionnalités permet la reconnaissance faciale.
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« Pas à ma connaissance »
« Nous utilisons BriefCam comme d’autres logiciels, mais sous l’autorité d’un magistrat », a-t-il dit sur France 5. « Mais, a-t-il ajouté, non, à ma connaissance, nous n’utilisons pas de reconnaissance faciale ».
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Soulignant que la Direction générale de la police nationale avait rappelé en février l’interdiction d’utiliser la reconnaissance faciale, Gérald Darmanin a annoncé avoir « demandé une enquête administrative sous trois mois », pour, a-t-il dit, qu’il « n’y ait pas de doute ».
La Cnil, autorité indépendante gardienne de la vie privée des Français, a annoncé mercredi dernier le lancement d’une « procédure de contrôle » visant le ministère de l’Intérieur après la publication de l’enquête de Disclose.
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