Le Brésil, qui abrite plus de 60% de la forêt amazonienne, était censé accueillir la COP en 2019, mais les autorités brésiliennes avaient renoncé à l’organiser après l’élection de Jair Bolsonaro.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé vendredi que l’ONU avait choisi la ville de Belem, en Amazoniepour accueillir la conférence sur le climat COP30en 2025.
« Ce sera un honneur pour le Brésil de recevoir des représentants du monde entier dans notre Amazonie », a écrit Lula sur les réseaux sociaux.
« J’ai déjà participé à la COP en France, en Egypte, et tout le monde parlait sans arrêt d’Amazonie. Alors je me suis dit: pourquoi ne pas faire la conférence ici, pour que tout le monde connaisse l’Amazonie? », a-t-il ajouté, dans une vidéo publiée avec le message
Capitale de l’Etat du Para (nord), Belem est une ville d’environ 1,5 million d’habitants située près de l’embouchure de l’Amazone.
Mettre fin à la déforestation illégale en Amazonie d’ici 2030
Aux côtés de Lula sur la vidéo, le ministre des Affaires étrangères du Brésil, Mauro Vieira, a précisé que le choix de l’ONU datait du 18 mai.
Le pays qui abrite plus de 60% de la forêt amazonienne était censé accueillir la COP en 2019, mais les autorités brésiliennes avaient renoncé à l’organiser après l’élection du président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), un climato-sceptique notoire.
Le président de gauche, qui a débuté en janvier son troisième mandat à la tête du Brésil, a promis de faire de la préservation de l’environnement une priorité et de mettre fin à la déforestation illégale en Amazonie d’ici 2030.
Peu après son élection, lors de la COP27, à Charm el-Cheikh, en novembre dernier, Lula avait été accueilli en héros, en affirmant que le Brésil était « de retour » dans le concert des nations qui luttent contre les changements climatiques.