Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, la directrice de Shauna Event a révélé être mise en examen qu’elle qualifie de « procédure bâillon ».
« C’est une procédure bâillon pour me faire taire ». Voici comment qualifie Magali Berdah la lettre de mise en examen pour diffamation qu’elle dit a reçue à la suite d’une plainte du rappeur Booba. Dans une vidéo publiée par ses soins sur les réseaux sociaux dans la foulée, la dirigeante de Shauna Events avance que Booba aurait « payé 16.000 euros de consignation pour lancer cette procédure ».
Contactée par BFMTV.com, cette dernière précise que la mise en examen concerne des messages qu’elle aurait publiés l’année dernière, demandant au rappeur « d’arrêter ses tweets » pour retrouver une vie normale. Le Parisienqui avait interrogé Magali Berdah dans le cadre d’un article à ce sujet, est aussi concerné par cette mise en examen.
Du cyberharcèlement incessant
Cela fait plus d’un an que Booba ne cesse de prendre à partie la femme d’affaires dans ses tweetsl’accusant d’escroqueries et de pratiques douteuses de certains influenceurs liés à son agence. Très vite, des armées d’internautes ont rejoint le mouvement, certains s’adonnant à des menaces de mort et parfois révélant des informations relatives à sa vie privée.
En novembre dernier, le parquet de Paris a confirmé que 8 personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête au Pôle national de lutte contre la haine en ligne et 5 ont été convoquées à une audience ultérieure pour être jugées, notamment des chefs de cyberharcèlement aggravé.
« Je suis fatiguée de toutes ces histoires et je veux juste vivre en paix », commente Magali Berdah, tout en confirmant être « confiante » sur le fait qu’il n’y ait pas de suite donnée à la procédure à son encontre.